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Riassunto sulla teoria delle traduzioni un lingua francese
Typology: Translations
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CHAPITRE 4 – LES Théories DE LA TRADUCTION
La théorie interprétative de la traduction est connue sous la dénomination de « l’école de Paris ». A l’origine de cette théorie se trouve la pratique professionnelle de Danica Seleskovitch. La préoccupation centrale de la théorie est la question du « sens ». Après elle, Jean Delisle a formulé une version détaillée de la théorie, pour lui, le processus de traduction se déploie en trois temps :
D’abord la phase de « compréhension », qui consiste à décoder le texte source en analysant les relations sémantiques entre les mots.
Ensuite, la phase de « reformulation », qui implique la re-verbalisation des concepts du texte source dans une autre langue.
Enfin, la phase de « vérification », qui vise à valider les choix faites par le traducteur.
Lederer intègre trois postulat essentiels sont à la base du modèle :
Pour Lederer , la véritable traduction n’est concevable que par rapport aux textes, c’est-à-dire dans un cadre d’un discours et en fonction d’un contexte.
La théorie actionnelle de la traduction a été développée en Allemagne. L’objectif de la théorie est de promouvoir une traduction fonctionnelle permettant de réduire les obstacles culturels qui empêchent la communication de se faire de façon efficace. Le traducteur est considéré comme un simple « transmetteur de message ». Cette approche peu radicale a été critiquée par plusieurs traductologues. C’est une approche trop orientée vers le business et les relations publiques.
La théorie initiée en Allemagne à la fin des années 1970. La traduction est envisagée comme une activité humaine particulière, ayant une finalité précise (le skopos ) et un produit final qui lui est spécifique. La traduction se fait en fonction du skopos. La nouveauté de l’approche consiste dans le fait qu’elle laisse au traducteur le soin de décider quel statut accorder au texte source. Cela signifie qu’un même texte peut avoir plusieurs traductions acceptables parce que chacune répond à un skopos particulier.
A été mise au point pour décrire les relations d’intérêt conflictuelles qui ont un fondement rationnel. L’idée est de trouver la meilleure stratégie d’action dans une situation donnée. La théorie du jeu ne prend pas en considération les facteurs émotionnels et idéologiques qui peuvent interférer dans le processus de traduction. Il s’agit d’une approche formelle et idéalisée de la traduction qui ne tient pas comptes des contraintes de la réalité professionnelle.
Désigne le cadre conceptuel développé dans les années 1970-1980 par Itamar Even-Zohar. Par « polysystème ». Even- Zohar désigne un ensemble de systèmes qui interagissent de façon dynamique. L’idée centrale est celle de la concurrence qui existe entre les différents niveaux de systèmes. La théorie s’intérêt à deux aspects : d’une part, le rôle que joue la littérature traduite au sein d’un système littéraire particulier ; et d’autre part, les implications de l’idée de polysystème sur les études traductologiques en général. La littérature traduite occupe en général une position périphérique dans le système d’accueil, Even-Zohar identifie 3 types de situations :
champ de la langue cible.
Dans tous les cas, il s’agit d’une prise de pouvoir imprévisible et évolutive, la traduction ne constitue pas un phénomène dont la nature et les frontières sont fixées une fois pour toutes.
CHAPITRFE 5 – QUESTIONS ET Problématiques DE LA TRADUCTOLOGIE
1.Le « sens »
La question du sens est centrale en traductologie. Nida dit que le sens doit avoir la priorité sur les formes stylistiques. Il distingue trois types de sens :
Est un concept largement répandu dans les études traductologiques, mais aussi très controverse. C’est comme une entité négociable. Il est crucial pour la traduction parce qu’elle constitue l’unique relation intertextuelle que les textes traduits sont censés montrer. Bassnett distingue trois niveaux d’analyse de l’équivalence :
3.La « fidélité »
L’adage italien « traduttore traditore » illustre bien le préjugé commun selon lequel le traducteur est par définition traitre. Certains disent que le traducte devrait être fidèle à la forme linguistique du texte source, d’autres disent que le traduc idéalité aux contenus du texte source ou à l’intention de l’auteur du texte source. Il y en f qui affirment que c’est au destinataire et à la langue cible que le traducteur devrait être fidèle
Le traducteur devrait assurer qu’il communique non seulement l’idée désirée mais aussi qu’il fasse cela en utilisant des sources linguistiques de l’autre langue qui faciliteront l’intelligence du texte par le lecteur. Voilà donc, ce qui nous mène à la considération de la notion de fidélité en traduction.
Il faut attendre le XVII siècle pour assister au triomphe de l’ « adaptation » avec les fameuses traductions « belles mais infidèles ». Cette « traduction libre » constitue le trait dominant de la tradition française tout au long du grand siècle. La parte de la traduction littéraire étant de plus en plus réduite, les auteurs appellent à un respect majeur de l’original de la traduction.
L’ explicitation est le fait de rendre explicite dans le texte cible ce qui n’était qu’implicite dans le texte source. Il s’agit d’un procédé de traduction introduit pour la première fois par Vinay et Darbelnet. Mais quand il est possible expliciter? L’ explicitation est possible lorsque l’information « peut-être dérivée du contexte ou de la situation ». Chez Nida, consiste à ajouter des informations inexistantes sur l’original. Par exemple, le français serait plus explicite que l’anglais non seulement en raison de ses nombreux connecteurs et marqueurs de cohésion, mais aussi à cause de certaines particularités stylistiques. Il y a des explicitations « obligatoires » (dictée par les différences structurales entre les langues) et « facultatives » (par les choix stylistiques de chaque auteur).
La compensation est un procédé de traduction qui consiste à pailler la perte d’un effet du texte source par la recréation d’un effet similaire dans le texte cible. Quatre types : la compensation du genre (utiliser dans le texte cible un procédé différent pour recréer un effet particulier du texte source), du lieu (placer l’effet du texte cible à un autre endroit que celui où se trouve dans le texte source), par fusion (condenser certains éléments) et par scission (consiste à développer le sens d’un mot du texte source). Les deux premiers ne s’excluent pas et peuvent intervenir dans le même texte, mais les deux autres s’excluent mutuellement.
Schleiermacher examine la traduction en termes très généraux :
Désignent les régularités observées dans le comportement des traducteurs dans certains contextes socio-culturels. Elles ne désignent pas les règles, ou si une traduction est « bonne ». Ces normes sont seulement descriptives et reflètent les conditions effectives de réalisation et de réception des traducteurs dans un contexte particulier. Toury constate même que le traducteur a un rôle social à jouer qui dépasse largement le simple transfert linguistique. Toury distingues trois types de normes : les normes initiales (soit aux normes présentes dans le texte source, soit aux normes qui prédominent dans la culture cible) ; les normes préliminaires (le traducteur décide de adhérer ou non à une certaine politique) ; les normes opérationnelle (si tenir compte des normes linguistiques du texte).
Chesterman distingue trois types majeurs : les normes de responsabilité (concernent la dimension éthique de la traduction) ; les normes de communication (qui concernent la dimension sociale de la traduction) ; les normes de relation (qui concernent la dimension linguistique de la traduction).
La qualité est une préoccupation majeure aussi bien chez les traducteurs de l’écrit que chez les interprètes de l’oral. Mais aujourd’hui elle se confond avec la problématique de l’évaluation.
Il y a des approches différents pour la qualité, le premier c’est quand une traduction réussi est une traduction qui rend compte du texte source dans tous ses dimensions, à la fois linguistiques et culturelle. L’autre approche c’est quand une bonne traduction est acceptable par le public cible (la meilleur traduction est celle qui plait le plus au public). Pour Nida , une bonne traduction est une traduction qui produit le même effet que le texte original. Reiss et Vermeer placent le skops au centre des critères d’évaluation des traducteurs. Pour eux le plus important c’est la finalité du texte et la manière dont il est adapté pour atteindre son but.
Dans la pratique, l’évaluateur réviseur procède en trois temps : d’abord, il établit à partir d’une analyse détaillée du texte original un profil textuel qui définit précisément la fonctionne de message. Ensuite il entreprend le même type d’analyse pour le produit de la traduction, de sorte à dégager un profil de texte cible. Enfin, il compare les deux profils textuels, et mesure l’écart qui les sépare pour juger la qualité.
CHAPITRE 8 – LES CHAMPS D’INTERVENTION DU TRADUCTEUR
Les champs sont divers et variés, exemples la traduction juridique, médicale, etc.
Le traducteur et l’interprète interviennent de plus en plus dans les médias, mais cela se voit rarement à l’écran. Le traducteur accomplit un certain nombre de taches connues comme la « traduction audiovisuelle ». La traduction audiovisuelle désigne plus précisément deux formes plus classiques d’intervention du traducteur : le doublage et le sous-titrage. Le doublage désigne la traduction qui est dite à l’écran (l’oral) tandis que le sous-titrage désigne la traduction qui est inscrite sous l’image à l’écran (l’écrit).
Les traducteurs travaillent à partir d’un enregistrement vidéo, traduisent, éditent et synchronisent le tout su des « stations de travail » informatiques. Au-delà des aspects technologiques et pratiques du doublage et du sous-titrage, la traduction audiovisuelle présente un certain nombre de problématiques générales et spécifiques. Il doit prendre en considération des règles et des contraintes ( vincoli) relatives à plusieurs systèmes de signification (le texte, l’image, le son, la musique) et aussi des informations véhiculées par plusieurs signes verbaux et non.
Le traducteur-médiateur et ses difficultés.
Les contraintes son internes (ex : temps de production) et externes (donnée objectives et subjectives sur l’effet produit par le sous-titrage). Il y a aussi une question des préférences locales qui sont variables selon le type de public, le genre du film, le sujet traité, etc. la question de la culture concerne d’une parte de la manière de transposer à l’oral des phénomènes représentés à l’écran et d’autre la manière de percevoir un film doublé ; faut-il garder l’expression originale? Un dilemme pour le traducteur. La question de l’authenticité, pas exemple, d’un film, souvent, il nécessite une adaptation des vocables et des références au contexte de la langue cible. Les problèmes plus fréquents ayant une dimension politique ou idéologique.
3.Traduction et veille multilingue
Veille multilingue est une expression générique qui englobe plusieurs types de veilles spécifiques telles que la veille technologique, scientifique ou juridique.
La veille multilingue consiste à rechercher, collecter et analyser dans les langues sources des informations ciblées, avant d’établir un résumé des informations pertinentes dans la langue souhaitée.
La veille multilingue : définition et particularités Nous vivons dans une société de l’information que l’on veut maitriser et exploiter au maximum et dans laquelle les technologies de l’information jouent un rôle fondamental. La société que nous fréquentons est une société de la connaissance qui nous oblige d’être mis en réseau, de diversifier nos connaissances et d’être au courant avec le raffinement des logiciels que l’on utilise chaque jour dans l’exercice de nos professions. Le métier de traducteur est, lui aussi, en constante évolution et transformation. Les taches du traducteur deviennent de plus en plus complexes et diversifiées, son domaine d’action de plus en plus vaste. La veille multilingue est un domaine relativement nouveau qui désigne l'activité de « suivi informationnel » réalisée parallèlement en deux ou plusieurs langues sur un sujet ou un domaine particulier. Elle englobe plusieurs types de veilles spécifiques telles que la veille média, la veille juridique, la veille médicale, la veille technologique et scientifique, la veille géopolitique, la veille règlementaire, la veille économique ou encore l'intelligence économique. Ces différents types de veille se basent sur une recherche documentaire considérable, sur le traitement de l’information en plusieurs langues et sur l’utilisation de l’Internet et de la technologie de l’information. En conséquence, la fonction de « veille » est stratégique parce qu’elle permet à une institution, à une entreprise, à une organisation d’être au courant avec ce qui se passe dans son domaine d’activité et d’intervention et cela à une échelle globale et mondiale.
La traduction veille désigne l’activité de traduction sélective employée comme aide à la prise de décisions. Ce qui distingue la traduction veille du processus de traduction habituelle, c’est son caractère finalisé, décisionnel et sélectif : sélection des sources utilisées, des outils de traitement du texte, sélection des documents à traduire et des méthodes de communication. Le traducteur devient veilleur au moment où on lui confie des tâches et des missions de surveillance, au moment où il devient sujet actant, décisionnaire et non pas un simple exécutant. Au moment où il est veilleur, il dépasse sa condition traditionnelle et devient maitre de la totalité du processus, de la source à la cible, en passant par le canal. Il devient une personne ressource qui est l’initiateur et l’opérateur de la traduction veille. De cette manière la traduction devient recherche et analyse : analyse et traduction de la requête en langue étrangère, analyse et traduction des résultats obtenus en langue étrangère, analyse et traduction des documents sélectionnés suivant des critères de pertinence finalisée.
En conclusion, le traducteur veille remplit plusieurs fonctions. Il réalise le travail de traduction et de veille, il supervise le travail, c’est-à-dire réalise la gestion de projet, il révise le travail devenant ainsi un surveillant veilleur, et expertise le travail en faisant l’analyse interne et externe. Dans tous les cas, l’activité du traducteur est stratégique, car le travail n’est pas une traduction de routine, mais une traduction décisive et décisionnelle. Ses employeurs peuvent être gouvernements, ministères, entreprises multinationales, services de sécurité, etc. En tout cas, le traducteur diversifie, par la veille multilingue, ses domaines d’activité car le marché de la veille multilingue est mondial et le traducteur veilleur s’internationalise. La quantité de son travail dépend, bien sûr, de ses qualités professionnelles et humaines, du réseau dans lequel il s’insère et de la notoriété personnelle.
CHAPITRE 9 – LES CHAMPS D’APPLICATION DE LA TRADUCTOLOGIE
On désigne par industries de la langue le secteur économique qui couvre tous les produits et services liés aux langues, ainsi que les activités qui exigent un traitement automatique de la langue naturelle. Elle s’intéresse au développement d’outils technologiques qui permettent de traiter, d’interpréter et de comprendre le langage humain à l’écrit comme à l’oral.
La traductique est issue de l’introduction de l’informatique dans la pratique de la traduction. Elle consiste à analyser et à développer des ressources linguistiques et des outils logiciels pouvant servir à la traduction de langage humain, dans des contextes bilingues ou multilingues, que ce soit concernant la langue générale ou les langages spécialisés. Son objectif est d’automatiser tout en partie des tâches qui entrent dans la traduction. N’est pas toujours systématique, parce que toutes les opérations ne sont pas automatisables.