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Développement Psychomoteur, Intellectuel et Psychosocial: Introduction - Prof. Ndong, Schemes and Mind Maps of Distributed Database Management Systems

Ce document explore les grandes étapes du développement de l'individu, couvrant les aspects psychomoteur, intellectuel et psychosocial. Il présente une vue d'ensemble des différentes phases de développement, des premiers stades de la vie jusqu'à l'adolescence, en mettant l'accent sur les changements clés et les défis rencontrés à chaque étape. Le document aborde également des concepts clés tels que le complexe d'Œdipe et le développement de la personnalité.

Typology: Schemes and Mind Maps

2021/2022

Uploaded on 12/08/2024

mario-carel-ndong
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UE: PSYCHOLOGIE
NIVEAU: IDE1-SI1- SF1
Par Kpoumie Salifou
Ph.D Epidemiology
Mental Health Specialist
ANNEE ACADEMIQUE 2023/2024
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UE : PSYCHOLOGIE

NIVEAU : IDE1-SI1- SF

Par Kpoumie Salifou Ph.D Epidemiology Mental Health Specialist ANNEE ACADEMIQUE 2023/

PROGRAMME D’ENSEIGNEMENT

CHAPITRE I : INTRODUCTION A LA

PSYCHOLOGIE

CHAPITRE II : LES GRANDES ETAPES DE LA

VIE : Développement affectif, intellectuel, Psychomoteur et Psychosocial de l’individu CHAPITRE III : LA PERSONNALITE : Aspect dynamique de la personnalité : inconscient, pulsion, refoulement, motivation, mécanisme de défense et d’adaptation. CHAPITRE IV : LES ETATS AFFECTIFS : Sentiments, émotion, peur, colère, méfiance, inquiétude. CHAPITRE V : CONDUITES ET COMPORTEMENT CHAPITRE VI : LES DIFFERENTS MODES DE RELATION : sociale, éducative, coopérative, d’autorité, de dépendance, d’acceptation, de maternage. CHAPITRE VII : EVOLUTION DE LA VIE ET DE L’HOMME DANS SES DIMENSIONS PSYCHOLOGIQUES

CONTENU DU COURS

I- OBJECTIFS DU COURS

1-Objectif général A la fin de cet enseignement, l’étudiant de première anné devra comprendre le développement de l’homme pour mieux se connaître, mieux connaître les autres en vue d’une meilleure prise en charge. 2-Objectifs Spécifiques Plus spécifiquement, il devra :

  • définir la psychologie
  • décrire les principales étapes de développement de l’être humain, ainsi que le schéma et l’image y relatif.
  • Décrire les différents types de personnalité.
  • Ressortir et expliquer chacun des mécanismes de défense et d’adaptation étudiés.
  • Expliquer clairement les éléments des états affectifs et établir la différence entre eux.
  • Ressortir les différents modes de conduites et comportements en psychologie, ainsi que les modes de relation.
  • Retracer l’évolution de la vie et de l’homme dans ses dimensions psychologiques.
  • Expliquer le concept « relation
  • ² soignant- soigné » en clarifiant les spécificités de ce dernier. II- MOTS CLES
  • Complexe d’oedipe.
  • Mécanisme de défense
  • Dysmorphophobie
  • Narcissisme
  • Libido
  • LE ÇA, LE MOI, LE SURMOI
  • Le transfert

comportements, des processus sensationnels de la perception des divers états de consciences et de l’apprentissage. On peut donc définir la psychologie comme étant l’étude scientifique du comportement et des processus mentaux, que conditionnent les caractéristiques de l’environnemental ainsi que l’état physique et mental. Définir ainsi la psychologie, c’est un peu comme dire d’une automobile qu’elle est « un véhicule servant à transporter des personnes d’un endroit à un autre ». Bien que juste en soi, une telle définition est assez limitée. En effet, elle ne permet guère de savoir à quoi ressemble une voiture, ce qui la distingue d’un train ou d’un autobus, ce qui différencie une Ford d’une Ferrari ou comment fonctionne un carburateur. De même, pour mieux cerner ce qu’est la psychologie, il faut étudier les méthodes qu’elle emploie, les découvertes qu’elle a faites et la façon d’interpréter les informations qu’elle adopte. Les méthodes et les manières d’aborder un sujet en psychologie différencient ce domaine des autres qu’il s’agisse de la littérature, de la philosophie ou de

l’histoire ou l’on cherche aussi à comprendre le comportement. C’est ce qui distingue la psychologie des idées populaires, mais non scientifique que véhiculent les médias, par exemple dans les émissions télévisées ou radiophoniques peu objectives ou le public intervient en direct. Aujourd’hui, alors que de nombreuses idées de la « psycho pop ». Ont fortement imprégné la culture générale, le système scolaire et même le système judiciaire. Il est plus que jamais impératif de savoir discerner le psycho verbiage de la véritable psychologie, des croyances populaires sans fondement.

  • la vision prénatale. Même si le système visuel du fœtus est peu sollicité dans le sein de sa mère, on pense qu’il n’accède à la vision qu’après plusieurs semaines de vie. Cependant il suit les objets du regard dès la naissance.
  • L’audition prénatale. A partie du 6 e mois, le fœtus entend les bruits de fond notamment les battements cardiaques de sa mère, des bruits intestinaux et certains bruits de l’environnement. Au cours du 3 derniers mois, il réagit à la voix de sa mère.
  • l’olfaction et la gustation. Les expériences ont montré que le bébé reconnaît l’odeur de sa mère qu’il a sentie et goûtée dans son sein.
  • Cette relation olfactive et gustative leur permet d’établir les liens privilégiés. Le fœtus présente une mémoire à court terme.
  • Le toucher : chez le fœtus, on rencontre le toucher postural, tact cutané qui constitue la première voie de contamination et un toucher autour de la bouche et

l’oreille du bébé provoqué par les vibrations de la voix de la mère. II- LA PETITE ENFANCE

  • le développement Psychomoteur : ce développement essentiellement individuel avec la maturation neuromatrice est influencé par le milieu éducatif et culturel. Il est apprécié à travers différentes activités.
  • La préhension : elle succède au réflexe d’agrippement. Vers 4 mois, il y a coordination Visio- crânienne.
  • Vers 4-6 mois, il tient avec les 3 derniers doigts et la paume. Vers 6 – 7 mois, il tient entre les doigts disposés en râteau et la paume. Vers 9 mois, il saisit entre le pouce et l’index.

Les premières acquisitions apparaissent sous forme de conduites nouvelles. Il y a également réaction circulaire primaire. L’enfant reproduit une activité qui lui a procuré du plaisir. Cette activité est active, mais centré sur son propre corps. Ces actions ne sont pas encore intelligentes, car il leur manque l’intentionnalité. Elles sont respectives sans complexe et non généralisable. 3 - Adaptations motrice intentionnelle et réaction circulaire secondaire : 4 à 9 mois. Les comportements de l’enfant sont orientés vers les objets. Les réactions circulaires s’appuient à 9 mois. L’enfant s’appuie sur les pieds. 10- 12 mois , il se lève. 12 mois, il marche seul. 18 mois il monte l’escalier, la motricité Se perfectionne jusqu'à 3 ans.

- Propreté et maîtrise sphinctérienne La propreté s’acquière après la marche c’est ainsi qu’il faut proposer le pot à cette période. La propreté diurne est acquise à 2 ans et la propreté nocturne vers 3 à 4 ans.

  • Le développement intellectuel. PIAGET a développé la théorie concernant la compréhension de la construction de l’intelligence de l’être humain. Pour lui, l’intelligence constitue ce prolongement de l’adaptation biologique. Cette adaptation comporte deux processus :
  • l’assimilation qui se fait grâce au schéma de modification par accommodation (organisation des actions telles qu’elles se généralisent lors de la répétition en circonstance semblable)
  • l’intelligence sensori- motrice.

L’enfant pense avant d’agir, il est à mesure de prévoir, d’anticiper. Il y a épanouissement de l’intelligence sensé – motrice. Cette description est nécessaire et peut être appliquée à l’enfant hospitalisé à long terme. Des activités à eux proposées seront adaptées à leur âge et à leur niveau de compétence.

  • Développement affectif et social IL n’y a pas de frontière nette entre la vie mentale et la vie sociale du bébé puisque la vie mentale naît de l’interaction entre la mère et l’enfant. - Le début de la communication Les études de BAAZELTON ont montré l’importance communicative du bébé à travers une interaction dyadique mère – enfant.

Les études de JACQUES COSNIER permettent d’appréhender le processus de communication mère – enfant. Il considère la dyade comme deux éléments ou chacun introduit chez l’autre de nouvelle conduite. L’épigenèse interactionnelle se met en place à partir de la rencontre entre les organisateurs externes (père, mère et pairs) et les organisations internes (déterminants) ceci s’explique dans trois niveaux d’interaction.  Interaction comportementale Ce sont des interactions corporelles visuelles vocales. C’est le bébé qui déclenche la situation d’interaction et la mère invite l’enfant et non l’inverse.  Les interactions affectives Ce sont des moyens de socialisation les plus importants. L’enfant recherche les informations

C’est en communication avec sa mère puis son entourage que l’enfant apprend à parler.  Les cris : ils traduisent la vitalité, le fonctionnement respiratoire et laryngé puis les symptômes de l’inconfort, ensuite un appel voire un contexte.  Le babillage : c’est un jeu vocal qui va de 6 mois à 1 an. Il signe la maturation des centres supérieurs à la coordination des muscles articulateurs. Il ne dépend pas du milieu et apparaît même chez l’enfant sourd. A ce stade, l’enfant s’entend et va créer par le jeu tout un conditionnement audio phonique MMM vers 6 – 7 mois (période pré linguistique) ; il différencie les phénomènes spécifiques à ça langue, processus rapide entre 9 et 18 mois (période  de linguistique). Le rôle des parents est primordial au cours de cette période pré linguistique. III- L’ENFANTD’AGE SCOLAIRE

Pendant cette période qui va de 3 à 12 ans, la maturation neuro-motrice s’acquiert en fonction du milieu et de la culture. Le développement psycho – moteur se consolide.

- Développement intellectuel La période de l’intelligence de l’enfant d’âge scolaire se construit en deux étapes :

  • L’intelligence pré – opératoire concrète (2-7 ans) L’enfant accède en langage et à la pensée, mais il n’y a pas à vrai dire les structures intellectuelles. La pensée est dominée par le symbolisme et l’égocentrisme définissant le mode de relation avec le monde extérieur. L’enfant transforme les rêves au gré de ses besoins et désir du moment. L’égocentrisme est l’incapacité de l’enfant à se détacher de son point de vue. Il regarde le monde avec les moyens intellectuels qu’il a l’égocentrisme décline vers de 6 ans sous l’effet de la socialisation et le progrès de la pensée.